— Sous ceux du Dauphin.
Tu m’as tout étourdi — avec ces mauvaises nouvelles.
Eh bien, que dit le monde — de vos mesures ? N’essayez pas de me bourrer — encore la tête de mauvaises nouvelles, car elle en est déjà pleine.
— Soit ! si vous avez peur d’entendre le pire, — que le pire tombe inouï sur votre tête !
— Excusez-moi, cousin : j’étais suffoqué — par la marée montante : mais maintenant je reprends haleine au-dessus du flot, et je puis donner audience — à toutes les voix, quoi qu’elles veuillent me dire.
— Comment je me suis démené au milieu du clergé, — les sommes que j’ai ramassées l’expliqueront. — Mais, comme je traversais le pays pour revenir, — j’ai trouvé le peuple étrangement disposé, — possédé de rumeurs, occupé de rêves bizarres, — ne sachant ce qu’il craint, mais plein de crainte. — Et voici un prophète que — j’amène avec moi des rues de Pomfret où je l’ai rencontré, — ayant sur ses talons des centaines de gens — à qui il chantait, en rimes grossières et malsonnantes, — qu’avant midi, le jour de l’Ascension prochaine, — votre altesse aurait déposé sa couronne.
— Visionnaire, qui donc te faisait parler ainsi ?
— La prescience que cette vérité s’accomplira.