Ô inglorieuse ligue ! — Quoi ! quand notre sol est foulé, — nous enverrons de pacifiques mots d’ordre, nous proposerons un compromis, — une explication, des pourparlers, une infâme trêve, — à l’invasion armée ! Un garçon imberbe, — un fat dorloté dans la soie, bravera nos plaines, — il essaiera sa valeur sur un sol belliqueux — en narguant l’air de ses couleurs nonchalamment déployées, — et il ne trouvera pas de résistance ! Ah ! mon prince, aux armes ! — Peut-être le cardinal ne pourra-t-il pas obtenir votre paix ; — même s’il l’obtient, qu’il soit au moins dit — qu’on nous a vus préparés à la défense.
— Prends le commandement de cette affaire.
— En avant donc et bon courage ! Je sais bien, moi, — que nos forces pourraient tenir tête à un plus fier ennemi.
— Messire de Melun, faites faire une copie de ceci, — et mettez-la en sûreté dans nos archives : — puis, rendez l’original à ces lords, — afin qu’ayant notre traité écrit, —