— Prenez patience, madame : nul doute que sa majesté — ne recouvre bientôt sa santé accoutumée.
— Votre anxiété aggrave son mal. — Aussi, au nom du ciel, conservez bonne espérance — et soutenez le roi par des paroles vives et gaies.
— S’il était mort, que m’arriverait-il ?
— Nul autre malheur que la perte d’un tel maître.
— La perte d’un tel maître contient tous les malheurs.
— Le ciel vous a bénie en vous donnant un excellent fils — pour vous consoler, quand le roi ne sera plus.
— Ah ! il est bien jeune, et sa minorité — est confiée à la tutelle de Richard de Glocester, — un homme qui ne nous aime pas, ni moi, ni aucun de vous.
— C’est donc conclu ? Il sera protecteur ?
— C’est décidé, mais non conclu encore. — Mais ce le sera certainement, si le roi succombe.