— Je le crains. Voici Catesby qui revient.
— Eh bien ! Catesby, que dit sa grâce ?
— Le duc se demande avec étonnement dans quel but vous avez assemblé — ces troupes de citoyens pour venir le trouver. — Sa grâce, n’ayant pas été prévenue, — craint, milord, que vous ne lui veuillez rien de bon.
— Je suis fâché que mon noble cousin — me suspecte de ne lui vouloir rien de bon. — Par le ciel, nous venons à lui pleins d’amour. — Retournez encore une fois près de sa grâce et dites-le-lui. — Quand des hommes religieux et dévots — sont à leur chapelet, il est dur de les en arracher, — tant leur fervente contemplation a de douceur.
— Voyez donc ! voilà sa grâce debout entre deux ecclésiastiques !
— Deux soutiens de vertu pour un prince chrétien, — et qui le préservent des chutes de la vanité ! — Et voyez donc ! un livre de prières dans sa main : — véritable ornement à reconnaître un saint homme ! — Fameux Plantagenet, très-gracieux prince, — prête une oreille favorable à notre requête ; — et pardonne-nous cette interruption — de tes dévotions et de tes très-chrétiennes ferveurs.