— Eh bien ! par le monde…
Il est plein de tes forfaits hideux !
— Par la mort de mon père…
Ta vie l’a déshonorée !
— Alors, par moi-même…
Tu t’es toi-même avili !
— Eh bien alors, par Dieu…
C’est Dieu que tu as le plus outragé. — Si tu avais craint de rompre un serment fait en son nom, — l’union qu’avait formée le roi ton frère — n’aurait pas été rompue, ni mon frère égorgé. — Si tu avais craint de rompre un serment fait en son nom, — l’impérial métal qui entoure maintenant ta tête — aurait orné les jeunes tempes de mon enfant ; — et ils seraient ici vivants, ces deux tendres princes — qui maintenant, camarades de lit de la poussière, — sont devenus la proie des vers, par ta foi violée ! — Par quoi peux-tu jurer à présent ?
Par l’avenir.
— Tu l’as outragé dans le passé. — J’ai moi-même à