— Soit ! allez rassembler vos hommes ; mais laissez avec moi — votre fils George Stanley (66), vous entendez ! Veillez à ce que votre cœur soit ferme ; — sinon, sa tête est mal assurée.
— Agissez avec lui selon ma loyauté envers vous.
— Mon gracieux souverain, dans le Devonshire, — ce sont des amis qui m’en ont averti, — sir Édouard Courtenay et son frère aîné, — l’évêque d’Exeter, ce prélat hautain, — sont en armes avec de nombreux confédérés.
— Dans le Kent, mon suzerain, les Guildford sont en armes : — d’heure en heure de nouveaux partisans — se joignent aux rebelles, et leurs forces grandissent.
— Milord, l’armée du grand Buckingham…
— Au diable les hiboux ! rien que des chants de mort ! — Tiens, toi, prends ça, jusqu’à ce que tu apportes de meilleures nouvelles !
— La nouvelle que j’ai à dire à votre majesté, — c’est que l’armée de Buckingham a été dispersée et mise en