— Tu selleras Surrey, mon cheval blanc, pour la bataille de demain. — Veille à ce que mes lances soient solides, et pas trop lourdes. — Ratcliff !
Milord ?
— As-tu vu le mélancolique lord Northumberland ?
— Vers l’heure où le coq se couche, — je l’ai vu, ainsi que Thomas, comte de Surrey, — traverser l’armée de troupe en troupe et animer les soldats.
— Je suis satisfait… Donne-moi un bol de vin. — Je n’ai pas cette allégresse de cœur, — cet entrain d’esprit que j’avais d’habitude. — Bon, mets ça là… M’as-tu préparé de l’encre et du papier ?
— Oui, milord.
Dis à ma garde de bien veiller, laisse-moi. — Vers le milieu de la nuit, viens à ma tente : — tu m’aideras à m’armer… Laisse-moi, te dis-je.
— Que la fortune et la victoire reposent sur ton casque !