— la main d’Imogène dans celle de son mari ! — Je lui ai donné là une chose — qui, s’il en fait usage, mettra la belle à court de messagers d’amour ; et elle-même plus tard, — si elle n’assouplit pas son humeur, elle peut être sûre — d’en goûter aussi.
C’est cela ! c’est cela !… Parfait ! parfait ! — Ces violettes et ces primevères variées, — portez-les dans mon cabinet… Adieu, Pisanio ; — pense à ce que je t’ai dit.
Oui, j’y penserai ; — mais, si jamais je deviens infidèle à mon bon maître, — je m’étranglerai de mes propres mains ; c’est tout ce que je ferai pour vous.
— Un père cruel, une belle-mère perfide, — un soupirant stupide pour une femme — dont le mari est banni !… Oh ! mon mari — couronne suprême de ma douleur ! c’est toi qui redoubles — mes tourments !… Que n’ai-je été enlevée par des voleurs, — comme mes deux frères ! Misérables — ceux qui s’attachent à ce qui est glorieux ! Bienheureux, — quelque humbles qu’ils soient, ceux qui trouvent, dans la satisfaction de vœux modestes, — la recette du bien-être !