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SCÈNE XXVII.
n’eussions tous qu’une âme, et une bonne âme. Oh ! ce serait la ruine des geôliers et des potences. Je parle contre mon intérêt actuel, mais ce que je désire aurait bien aussi son avantage.
Il sort.
SCÈNE XXVII.
[La tente royale.]
Entrent Cymbeline, Bélarius, Guidérius, Arviragus, Pisanio, Seigneurs, Officiers, gens de la suite.
CYMBELINE.
— Tenez-vous à mes côtés, vous que les dieux ont faits — les sauveurs de mon trône. Quelle douleur pour mon cœur — qu’on n’ait pu retrouver le pauvre soldat — qui a si magnifiquement combattu, dont les haillons — faisaient honte aux armures dorées, et dont la poitrine nue — marchait devant les boucliers impénétrables ! — Heureux celui qui le trouvera, si — notre grâce peut faire son bonheur !
BÉLARIUS.
Je n’ai jamais vu — si noble furie dans un si pauvre être, — ni si splendides exploits dans un homme qui ne promettait — que misère et piteuse allure.
CYMBELINE.
Pas de nouvelles de lui ?
PISANIO.
— On l’a cherché parmi les morts et les vivants ; — aucune trace de lui.
CYMBELINE.
À mon grand regret, je deviens — l’héritier de sa récompense.
Se tournant vers Bélarius, Guidérius et Arviragus.