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SCÈNE VIII.
MÉCÈNE.
— Si la beauté, la sagesse, la modestie peuvent fixer — le cœur d’Antoine, Octavie est — pour lui une bienheureuse fortune.
AGRIPPA.
Partons. — Bon Énobarbus, soyez mon hôte — tant que vous demeurerez ici.
ÉNOBARBUS.
Je vous remercie humblement, seigneur.
Ils sortent.
SCÈNE VIII.
[Rome. Dans le palais de César.]
Entre Octavie, accompagnée d’un côté par César, de l’autre par Antoine ; un Devin et des gens de service les suivent.
ANTOINE.
— Le monde et mes hautes fonctions — m’arracheront parfois de votre sein.
OCTAVIE.
Sans cesse alors — mon genou ploiera devant les dieux mes prières — pour vous.
ANTOINE, à César.
Bonne nuit seigneur… Mon Octavie, — ne lisez pas mes défauts dans les récits du monde : — jusqu’ici je n’ai pas gardé la mesure ; mais à l’avenir — tout sera fait selon la règle. Bonne nuit, chère dame.
OCTAVIE.
Bonne nuit, seigneur.
CÉSAR.
Bonne nuit.
Sortent César, Octavie, et les gens de service.