— Non, non, pas avant jeudi. Nous avons le temps.
— Va, nourrice, va avec elle.
Nous irons à l’église demain.
— Nous serons pris à court pour les préparatifs : — il est presque nuit déjà.
Bah ! je vais me remuer, — et tout ira bien, je te le garantis, femme ! — Toi, va rejoindre Juliette, et aide-la à se parer ; — je ne me coucherai pas cette nuit… Laisse-moi seul ; — c’est moi qui ferai la ménagère cette fois… Holà !… — Ils sont tous sortis. Allons, je vais moi-même — chez le comte Pâris le prévenir — pour demain. J’ai le cœur étonnamment allègre, — depuis que cette petite folle est venue à résipiscence.
— Oui, c’est la toilette qu’il faut… Mais, gentille nourrice, — laisse-moi seule cette nuit, je t’en prie : — car j’ai besoin de beaucoup prier, — pour décider le ciel