me présentât de pareils prodige ! — Maudit, malheureux, misérable homme ! — Je suis abandonné, délaissé, ruiné, — venu au monde pour y être opprimé — par la détresse et par une irrémédiable infortune ! — Ô cieux ! ô nature ! pourquoi m’avez-vous fait une existence si vile et si lamentable ? »
(118) Après cette réplique de lady Capulet, le texte primitif abrège ainsi la scène :
Toute notre joie, toute notre espérance est morte, — morte, perdue, anéantie, évanouie, à jamais disparue.
(119) L’édition de 1597 contient ici cette curieuse indication :
(120) Texte primitif :
Hélas ! hélas ! que vais-je faire ? allons ! crincrins, jouez-moi quelque complainte joyeuse.
Eh ! monsieur ! ce n’est pas le moment de jouer.
Vous ne voulez pas, alors ?
Non, morbleu, nous ne voulons pas.
Je vais vous en donner alors, et solidement !
Qu’allez-vous nous donner ?
Je vas vous donner des fa-dièze, moi, sur les épaules.
Si vous nous donnez le fa-dièze, nous vous noterons à notre tour, nous, etc.
(121) Texte primitif :
— Si je puis me fier à l’œil flatteur du sommeil, — mes rêves m’ont annoncé pour l’avenir de bons événements ; — la pensée, souveraine de