Aussi, qu’elle ait des craintes ou qu’elle soit coupable.
Vous ne le connaîtrez plus par son teint.
Car elle a sans cesse sur les joues les couleurs
Qu’elle doit n’avoir que naturellement.
Voilà, maître, de terribles vers contre le blanc et le rouge.
Est-ce qu’il n’y a pas, page, une ballade intitulée : Le Roi et la mendiante (33) ?
Le monde s’est rendu coupable d’une ballade de ce genre, il y a quelque trois cents ans ; mais je pense qu’à présent elle serait impossible à retrouver ; ou, fut-elle retrouvée, elle ne pourrait servir ni pour les paroles ni pour la musique.
Je veux faire remettre en vers ce sujet-là, afin de pouvoir justifier mon écart par quelque précédent considérable. Page, j’aime cette paysanne que j’ai surprise dans le parc avec cette raisonnable brute de Trogne ; après tout, c’est une digne fille.
Oui, digne d’être fouettée, et aussi d’avoir pour amant mieux que mon maître.
Chante, page ; l’amour met un poids sur mon cœur.
C’est fort étonnant, puisque vous aimez une fille si légère.
Allons, chante.
Attendez que la compagnie qui nous vient soit passée.