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SCÈNE IV.
des regards du roi, — en leur prêtant un langage qui, j’en suis sûr, n’a rien de menteur.
ROSALINE.

— Tu es un vieil agent d’amour et tu parles habilement.

MARIA.

— Il est le grand-père de Cupido, et c’est de lui qu’il tient ses nouvelles.

ROSALINE.

— En ce cas, c’est à sa mère que Vénus ressemble ; son père est affreux.

BOYET.

— Entendez-vous, mes folles donzelles ?

MARIA.

Non.

BOYET.

Eh bien alors, voyez-vous ?

ROSALINE.

— Oui, notre chemin pour partir.

BOYET.

Vous êtes trop fortes pour moi.

Tous sortent.

SCÈNE IV.
[Dans le parc royal.]
Entrent Armado et Phalène.
ABMADO.

Gazouille, mon enfant. Charme-moi le sens de l’ouïe.

PHALÈNE, chantant.

Concolinel, etc. (35).

ARMADO.

Air ravissant !… Tiens, jeune tendron, prends cette