— Oui, quand vous serez douce et gentille, mais pas — avant ; je sais que votre fièvre n’est pas encore passée. — Ne vous étonnez donc pas de ne pas pouvoir manger. — Et moi aussi j’irai chez votre père. — Allons, Polidor, rentrons. — Et toi, Cateau, viens avec nous… Je suis sûr qu’avant peu — toi et moi nous serons dans le plus tendre accord.
— Maître, le mercier apporte — la toque de Madame.
— Ici, maraud ! qu’avez-vous là ?
— Une toque de velours, monsieur, ne vous déplaise.
— Qui l’a commandée ? est-ce toi, Cateau ?
— Et quand ce serait moi ?… Viens ici, maraud. Donne-moi — la toque, Je veux voir si elle me va.
— Oh ! monstreux ! certes, elle ne te va pas… — Laisse-moi la voir, Cateau… Tiens, maraud, emporte ça. — Cette toque est tout à fait hors de fashion.
— Elle est suffisamment fashionable. On dirait que vous — voulez faire une folle de moi.
— C’est vrai, il veut faire une folle de toi. — s’il prétend que tu mettes une toque aussi émincée… — Maraud, décampe avec ça.
— Voici le tailleur aussi avec la robe de Madame.
— Voyons tailleur. Comment ! avec des crevés et des dents de scie ! — Sang Dieu ! Maroufle, tu as gâté cette robe.
— Mais, monsieur, je l’ai faite selon l’injonction de votre valet. — Vous pouvez lire le devis que voici.
Approche, drôle… Tailleur, lis le devis.
Item, un beau collet arrondi…