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NOTES.

FERANDO.

— Oui, quand vous serez douce et gentille, mais pas — avant ; je sais que votre fièvre n’est pas encore passée. — Ne vous étonnez donc pas de ne pas pouvoir manger. — Et moi aussi j’irai chez votre père. — Allons, Polidor, rentrons. — Et toi, Cateau, viens avec nous… Je suis sûr qu’avant peu — toi et moi nous serons dans le plus tendre accord.

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Entre le Mercier portant un paquet.
SANDER.

— Maître, le mercier apporte — la toque de Madame.

FERANDO, au Mercier.

— Ici, maraud ! qu’avez-vous là ?

LE MERCIER.

— Une toque de velours, monsieur, ne vous déplaise.

FERANDO.

— Qui l’a commandée ? est-ce toi, Cateau ?

CATHERINE.

— Et quand ce serait moi ?… Viens ici, maraud. Donne-moi — la toque, Je veux voir si elle me va.

Elle met la toque sur sa tête.
FERANDO.

— Oh ! monstreux ! certes, elle ne te va pas… — Laisse-moi la voir, Cateau… Tiens, maraud, emporte ça. — Cette toque est tout à fait hors de fashion.

CATHERINE.

— Elle est suffisamment fashionable. On dirait que vous — voulez faire une folle de moi.

FERANDO.

— C’est vrai, il veut faire une folle de toi. — s’il prétend que tu mettes une toque aussi émincée… — Maraud, décampe avec ça.

Sort le Mercier.
Entre le Tailleur, apportant une robe.
SANDER.

— Voici le tailleur aussi avec la robe de Madame.

FERANDO.

— Voyons tailleur. Comment ! avec des crevés et des dents de scie ! — Sang Dieu ! Maroufle, tu as gâté cette robe.

LE TAILLEUR.

— Mais, monsieur, je l’ai faite selon l’injonction de votre valet. — Vous pouvez lire le devis que voici.

FERANDO.

Approche, drôle… Tailleur, lis le devis.

LE TAILLEUR.

Item, un beau collet arrondi…