Il est dehors, monsieur.
Ô jolie Isabelle ! J’ai le cœur livide de voir tes yeux si rouges : il faut prendre patience !… Je me résigne à dîner et à souper avec de l’eau et du son ; dans l’intérêt de ma tête, je n’ose plus m’emplir le ventre ; un repas substantiel m’exciterait à la chose. Mais on dit que le duc sera ici demain… Ma foi, Isabelle, j’aimais ton frère ; si ce vieux fantasque, le duc des coins noirs, avait été ici, Claudio aurait vécu.
Monsieur, le duc vous est merveilleusement peu obligé pour tous vos rapports : heureusement que son caractère n’en dépend pas.
Moine, tu ne connais pas le duc aussi bien que moi : c’est un meilleur coureur de buissons que tu ne supposes.
Allez, un jour vous répondrez de ceci. Adieu.
Non, attends ; je vais faire route avec toi. Je puis te dire de jolies histoires du duc.
Monsieur, vous m’en avez déjà trop dit, si elles sont vraies ; si elles ne le sont pas, une seule était superflue.
J’ai comparu une fois devant lui pour avoir engrossé une donzelle.
Vous avez fait chose pareille ?