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SCÈNE XIII.
deuxième bandit.
Le bruit court qu’il a un immense trésor.
troisième bandit.
Faisons une tentative sur lui. S’il n’y tient pas, il nous le livrera facilement ; s’il le garde en avare, comment l’obtiendrons-nous ?
deuxième bandit.
C’est juste ; car il ne le porte pas sur lui : son trésor est caché.
premier bandit, montrant Timon.
N’est-ce pas lui ?
les bandits.
Où ?
deuxième bandit.
C’est bien son signalement.
troisième bandit.
C’est lui ; je le reconnais.
les bandits, s’approchant de Timon.
Salut, Timon !
timon.
Eh bien, voleurs ?
les bandits.
Voleurs ? non. Soldats !
timon.
Vous êtes voleurs et soldats, et de plus fils de la femme.
les bandits.
— Nous ne sommes pas des voleurs, mais des gens fort besoigneux.
timon.
— Votre plus grand besoin est le besoin de mets superflus. — De quoi avez-vous besoin ? Voyez, la terre a des racines : — dans l’espace d’un mille jaillissent cent sour-