Hâtez-vous, Messala, — pendant que je vais chercher Pindarus.
— Pourquoi m’avais-tu envoyé, brave Cassius ? — Est-ce que je n’ai pas rencontré tes amis ? Est-ce qu’ils n’ont pas — déposé sur mon front cette couronne de triomphe, — en me disant de te la donner ? Est-ce que tu n’as pas entendu leurs acclamations ? — Hélas ! tu as mal interprété toutes choses. — Mais tiens, reçois cette guirlande sur ton front ; — ton Brutus m’a ordonné de te la remettre, et je — veux exécuter son ordre.
Brutus, accours vite — et vois combien j’honorais Caïus Cassius…
— Avec votre permission, dieux !… Tel est le devoir d’un Romain. — Viens, glaive de Cassius, et trouve le cœur de Titinius !
— Où, Messala ? où est son corps ?
— Là-bas ; et voyez Titinius qui le pleure !
— La face de Titinius est tournée vers le ciel.
Il est tué.
— Ô Jules César, tu es encore puissant ! — Ton esprit