nous séparons ici tous trois pour ne jamais nous retrouver.
— Tout dépend de la tentative d’York pour repousser Bolingbroke.
— Hélas ! pauvre duc ! la tâche qu’il entreprend, — c’est de compter les sables de la plage, c’est de boire l’Océan ! — Pour un qui combattra de son côté, mille déserteront.
— Adieu, encore une fois ! une fois pour toutes, et pour toujours !
— Eh bien, nous nous retrouverons peut-être.
Jamais, je le crains.
— Quelle distance y a-t-il, milord, d’ici à Berkley ?
— Ma foi, noble lord, — je suis étranger ici dans le comté de Glocester. — Ces hautes et sauvages collines, ces chemins rudes et inégaux — allongent notre marche et la rendent fatigante. — Et cependant le miel de votre suave parole — a rendu douce et délectable cette âpre route. — Mais je songe combien le chemin — de Ravens-