aide. — Et à Dieu ne plaise qu’une simple égratignure chasse — le prince de Galles d’un champ de bataille comme celui-ci, — où la noblesse, baignée dans son sang, est foulée aux pieds, — et où les armes des rebelles triomphent dans le massacre !
— Nous nous reposons trop longtemps. Venez, cousin Westmoreland ; — c’est par ici qu’est notre devoir ; au nom de Dieu, venez.
— Par le ciel, tu m’as bien trompé, Lancastre. — Je ne te croyais pas seigneur d’un tel héroïsme. — Jusqu’ici je t’ai aimé comme un frère, John ; — mais maintenant, tu m’es aussi sacré que mon âme.
— Je l’ai vu tenir Percy à distance, — avec une fermeté d’attitude que je n’attendais pas — d’un guerrier si novice.
Oh ! cet enfant — nous donne de l’ardeur à tous !
— Un autre roi ! ils repoussent comme les têtes de l’hydre. — Je suis le Douglas fatal à tous ceux — qui portent ces insignes-là. Qui es-tu, — toi qui simules la personne d’un roi ?
— Le roi lui-même ; désolé au fond du cœur, Douglas, — de ce que tu aies tant de fois rencontré son ombre — et jamais le roi en personne. J’ai deux fils — qui te cherchent, toi et Percy, sur le champ de bataille, — Mais,