— Vous me souhaitez la santé au bon moment ; — car j’ai été pris soudain de je ne sais quel malaise.
— À l’approche d’un malheur on est toujours joyeux ; — mais la tristesse est avant-courrière d’heureux événements.
— Réjouissez-vous donc, cher cousin, puisqu’une soudaine douleur — vous permet de dire que demain il vous arrivera bonheur.
— Croyez-moi, je suis d’une humeur plus qu’allègre.
— Tant pis, si votre propre maxime est vraie.
— La parole de paix est rendue publique. Écoutez ces acclamations !
— Ceci eût été réjouissant après une victoire.
— C’est un triomphe aussi que la paix. — Car alors les deux partis sont noblement soumis, — sans qu’aucun soit sacrifié.
Allez, milord, — et faites licencier également notre armée.
— Et, si vous le permettez, mon lord, vos gens — défileront devant nous, pour que nous voyions de nos yeux à quels hommes — nous aurions eu affaire.