Pouf ! — Au diable ton Pouf, lâche et vil mécréant ! — Sir John, je suis ton Pistolet et ton ami ; — j’ai galopé jusqu’ici à bride abattue ; — et je t’apporte les informations les plus fortunées et les plus joyeuses, — des événements d’or, des nouvelles du plus grand prix ! —
Je t’en prie, énonce-les comme un être de ce monde.
— Foutra pour ce monde et ses vils mondains ! — Je parle de l’Afrique et des joies de l’âge d’or.
Ô vil chevalier assyrien, quelles sont tes nouvelles ?
Que le roi Cophétua sache la vérité.
Et Robin Hood, Écarlate, et Jehan.
— Est-ce à des chiens de basse-cour de répliquer aux enfants de l’Hélicon ? — Se moquera-t-on ainsi de la bonne nouvelle ? — Alors, Pistolet, fourre ta tête dans le giron des Furies ! —
Honnête gentilhomme, je ne comprends rien à vos manières.
Eh bien, déplore-le.
Pardon, monsieur. Si vous arrivez, monsieur, avec des nouvelles de la cour, je crois qu’il n’y a que deux partis à prendre : ou les énoncer ou les taire. Monsieur, j’exerce, de par le roi, quelque autorité.
— De par quel roi, besoigneux ? Parle ou meurs.