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RICHARD II ET HENRY IV.

(32) « La sagesse crie dans les rues et personne ne l’écoute. » Cette sentence de l’Écriture fut retranchée de l’édition in-folio en vertu d’un acte du parlement (1605-6) qui défendait de prononcer le nom de Dieu ou le nom de la Trinité, et de citer le texte sacré « dans les pièces de théâtre, intermèdes, jeux de mai et parades. »

(33) Falstaff, Bardolphe, Peto, Gadshill. Le texte ici a été rectifié par Théobal, — les noms des deux acteurs, Harvey et Rossil, étant substitués par erreur aux noms de Bardolphe et de Peto dans l’édition originale. On a conclu de cette méprise que les deux comédiens étaient chargés, l’un, du rôle de Bardolphe, l’autre, du rôle de Peto.

(34) D’après le principe héréditaire de la monarchie, Edmond Mortimer avait en effet un droit supérieur à celui de Henry IV, ainsi que le démontre cette table généalogique :

Le roi Édouard III.
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Édouard, prince de Galles,
William de Hatfield, mort sans postérité.
Lionel, duc de Clarence.
Jean de Gand, duc de Lancastre.
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Le roi Richard II,
mort sans postérité.
Philippa, mariée à Edmond Mortimer, comte de March.
Henry, duc de Hereford, plus tard Henry IV.
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Roger Mortimer, comte de March,
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Edmond Mortimer, comte de March.
Éléonore, morte sans postérité.
Anne, mariée à Richard, comte de Cambridge, représentant de la branche d’York.

(35) « Nicholas (Old Nick), en argot anglais, désignait le diable. Les clers de saint Nicholas étaient les voleurs.