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RICHARD II ET HENRY IV.

(60) Et Dieu sait, etc. La fin de la réplique, à partir de ces mots, a été raturée dans le texte de l’édition de 1623.

(61) Le page confond le tison auquel était attachée la vie de Méléagre, fils d’Althée, avec la torche imaginaire qu’Hécube, grosse de Pâris, crut enfanter en rêve.

(62) La fin de la réplique de lady Percy, à partir de ces mots : il était vraiment le miroir, est une addition au texte primitif.

(63) Assez, Pistolet. Je ne veux pas, etc. Cette interruption de Falstaff est retranchée du texte de l’édition de 1623.

(64) Selon la conjecture du commentateur Douce, Hirène était probablement le nom que Pistolet donnait à son épée.

(65) Presque toutes les paroles prononcées par Pistolet dans son ivresse parodient, en les tronquant, des phrases extraites d’ouvrages composés par les contemporains de Shakespeare. Pistolet répète ici, en les défigurant, les deux vers qui commencent le Tamerlan de Marlowe :

Holà ! poussives rosses d’Asie !
Vous ne pouvez donc faire que vingt milles par jour !

(66) Falstaff est en train de se faire gratter la tête suivant l’usage seigneurial : « Le seigneur doit avoir sa petite charrette, là où il sera dedans, avec sa fillette, et âgée de seize à dix-sept ans, laquelle luy frottera la teste par les chemins. » La Vénerie, par Jacques de Fouilloux. Paris, 1585.

(67) Oh ! si tout cela pouvait se voir ? La phrase commençant par ces mots a été supprimée de l’édition de 1623.

(68) « Les jeux de Cotswold étaient fameux du temps de notre auteur. J’en ai vu plusieurs descriptions dans de vieilles brochures ; et Shallow, en qualifiant Squele un garçon de Cotswold, entend le représenter comme un homme habitué aux exercices violents, et conséquemment d’une rare énergie et d’une athlétique constitution. » — Steevens.

(69) Shakespeare applique ici à Falstaff un détail de la biographie de sir John Oldcastle. Oldcastle avait été page de Thomas Mowbray, duc de Norfolk.