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APPENDICE.

» Item, je donne à ma femme le second de mes meilleurs lits avec la garniture[1] (my second best bed with the furniture).

» Item, je donne et lègue à madite fille Judith ma grande coupe d’argent doré. Tout le reste de mes biens, — meubles, baux, argenterie, bijoux, objets de ménage, — je le donne et lègue, mes dettes et mes legs une fois payés, les dépenses de mes funérailles une fois soldées, à mon gendre John Hall, gentleman, et à ma fille Susanne, sa femme, que je nomme et institue les exécuteurs de mes dernières volontés et de mon testament. Et je choisis et désigne comme surveillants adjoints lesdits Thomas Russel, esq., et Francis Collins, gentleman. Et je révoque tout legs antérieur, et je déclare que ceci est ma dernière volonté et mon testament. En foi de quoi j’ai apposé ici ma signature, le jour et l’année ci-dessus indiqués.

Par moi :
WILLIAM SHAKESPEARE.
Témoins de la présente déclaration :
Fra. Collyns,
Julius Shaw,
Jonn Robinson,
Hamlet Sadler,
Robert Wattcoat.

Probatum ſuit testamentum suprascriptum apud London, coram magistro William Bryde, Legum Doctore, etc., vicesimo secundo die mensis Junii, Anno Domini 1616 ; juramento Johannis Hall unius ex. cui, etc., de bene, etc., jurat. reservata potestate, etc. Susannæ Hall, alt. ex. etc., eam cum venerit, etc., petitur, etc.


FIN DE L’APPENDICE.
  1. « On voit dans le testament original de Shakespeare, aujourd’hui déposé dans les archives du Prérogative-Office, Doctor’s Commons, qu’il avait d’abord omis sa femme, le legs fait à mistress Shakespeare étant indiqué par une interpolation, ainsi que les legs faits à Heminge, à Burbage et à Condell. » — Malone.