Ni moi.
— Voyez, ils l’ont enfermé.
Il est dans la marmite, je le garantis.
— Qu’est devenu Marcius ?
Tué, sans doute.
— En courant sur les talons des fuyards, — il est entré avec eux ; — soudain ils ont refermé leurs portes, et il est resté seul — pour tenir tête à toute la ville.
Ô noble compagnon qui, vulnérable, est plus brave que son invulnérable épée, — et qui résiste, quand elle plie ! On t’abandonne, Marcius ! — Une escarboucle de ta grosseur — serait un moins riche joyau que toi. Tu étais un homme de guerre — selon le vœu de Caton ; — non-seulement tu étais rude et âpre — aux coups de main ; mais, par ton regard terrible — et par l’éclat foudroyant de ta voix, — tu faisais frissonner tes ennemis, comme si le monde — avait la fièvre et tremblait.
Voyez, seigneur.
C’est Marcius. — Courons le délivrer ou mourir avec lui.