pu — transmettre son message de vive voix ? Sans doute, — quelque raison, je ne sais laquelle… Je t’aimerai fort — de me laisser décacheter cette lettre.
Madame, je préférerais…
— Je sais que votre maîtresse n’aime pas son mari ; — je suis sûre de cela : la dernière fois qu’elle était ici, — elle lançait d’étranges œillades et de bien éloquents regards — au noble Edmond. Je sais que vous êtes son confident.
Moi, madame ?
— Je parle à bon escient ; vous l’êtes, je le sais. — Aussi, écoutez bien l’avis que je vous donne. — Mon mari est mort ; Edmond et moi, nous nous sommes entendus ; — il est naturel qu’il ait ma main plutôt — que celle de votre maîtresse. Vous pouvez deviner ce que je ne dis pas. — Si vous trouvez Edmond, remettez-lui ceci, je vous prie.
— Quand vous informerez votre maîtresse de ce que vous savez, — dites-lui, je vous prie, de rappeler à elle sa raison. — Sur ce, adieu. — Si par hasard vous entendez parler de cet aveugle traître, — les faveurs pleuvront sur celui qui l’expédiera.
— Si je pouvais le rencontrer, madame ! je montrerais — à quel parti j’appartiens.
Adieu.