J’y vais.
— Milord de Warwick, et vous, mon frère Glocester, — suivez de près Fluellen. — Le gant que je lui ai donné comme un insigne — pourrait bien lui valoir un soufflet. — C’est le gant du soldat que, d’après la convention, je devais — moi-même porter. Suivez le bon cousin Warwick ; — si ce soldat le frappe (et je juge — à ses brusques allures qu’il tiendra sa parole), — quelque mésaventure subite pourrait en résulter. — Car je connais Fluellen pour un vaillant ; — mû par la colère, il prend feu comme la poudre à canon, — et il rendra vite injure pour injure. — Suivez-le, et veillez à ce qu’ils ne se fassent pas de mal. — Venez avec moi, oncle Exeter.
Je gage que c’est pour vous faire chevalier, capitaine.
Au nom de Tieu et de son pon plaisir, je vous adjure de vous rendre au plus vite auprès du roi ; il s’agit de votre pien plus peut-être que votre intellect ne se l’imagine.
Monsieur, connaissez-vous ce gant-là ?