sied bien de narguer sa vaillante vieillesse, — et de taxer de couardise un homme à demi mort ! — Donzelle, si je ne fais pas encore assaut avec toi, — que Talbot meure de honte.
— Êtes-vous aussi ardent, messire ?… Mais silence, Pucelle ! — Pour peu que Talbot tonne, la pluie va tomber.
— Dieu bénisse le parlement ! Qui sera l’orateur ?
— Osez donc sortir et nous affronter dans la plaine !
— Votre seigneurie, apparemment, nous croit donc assez fous — pour remettre en question ce qui est à nous.
— Je ne parle pas à cette moqueuse Hécate, — mais à toi, Alençon, et aux autres ; — voulez-vous, comme des soldats, sortir et combattre ?
Non, signor.
— À la potence, signor !… Ces vils muletiers de France ! — Ils restent derrière les murs comme d’ignobles marauds, — et n’osent prendre les armes comme des gentilshommes.
— Capitaine, retirons-nous : quittons les remparts, — car les regards de Talbot ne nous annoncent rien de bon.
À Talbot.
— Dieu soit avec vous, milord ! Nous sommes venus uniquement pour vous dire — que nous sommes ici.
— Et nous y serons aussi avant peu, — ou je veux que