renoncerez à toute prétention — sur nos villes de garnisons.
— Jure donc allégeance à Sa Majesté ; — sur ta foi de chevalier, jure de ne jamais désobéir — et de ne jamais être rebelle à la couronne d’Angleterre, — ni toi, ni ta noblesse.
— Maintenant licenciez votre armée quand il vous plaira ; — suspendez vos enseignes et faites taire vos tambours, — car nous inaugurons ici une paix solennelle.
— Noble comte, votre merveilleuse description — de la belle Marguerite m’a tout étonné. — Ses vertus, rehaussées par ses charmes extérieurs, — ont fait naître dans mon cœur la passion profonde de l’amour. — Et de même que la violence d’un orageux coup de vent — pousse contre la marée le plus puissant bâtiment, — de même je suis entraîné par le souffle de sa renommée, — soit pour faire naufrage, soit pour arriver au port, — où je dois jouir de son amour.
— Bah ! mon bon seigneur ! ce récit superficiel — n’est que la préface de l’éloge qui lui est dû. — Les sou-