Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1873, tome 12.djvu/328

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(31) « Son guidon tardant à venir, le duc de Brabant fit prendre la bannière d’un trompette et la fit attacher au bout d’une lance qu’il commanda de porter devant lui en guise d’étendard. » — Holinshed.

(32) « On dit qu’ayant entendu quelqu’un de son armée émettre ce vœu : « Plût à Dieu que nous eussions maintenant avec nous tous les bons soldats qui sont à cette heure en Angleterre ! » le roi répondit : « Je ne voudrais pas avoir avec moi un homme de plus. Nous sommes effectivement peu nombreux en comparaison de nos ennemis ; mais si Dieu dans sa clémence nous favorise et soutient notre juste cause (et j’espère qu’il le fera), nous aurons assez de succès. » — Holinshed.

(33) « Ce personnage est le même qui paraît dans Richard II avec le titre de duc d’Aumerle ; son nom de baptême était Édouard. Il était le fils aîné d’Edmond Langley, duc d’York, cinquième fils d’Édouard III, qui figure dans la même pièce. Richard, comte de Cambridge, qui paraît à la quatrième scène de Henry V, était le frère cadet de cet Édouard, duc d’York. » — Malone.

(34) « Dans les anciens Mystères, le Diable était traditionnellement un personnage fort important. Il avait un costume hideux, portait un masque avec de gros yeux, une grande bouche, et un énorme nez, avait la barbe rouge, le chef cornu, le pied fourchu et les ongles crochus. Il était généralement armé d’une épaisse massue, rembourrée de laine, qu’il faisait tomber, durant la représentation, sur tous ceux qui l’approchaient. Pour effrayer les autres, il avait coutume de hurler : ho ! ho ! ho ! et quand il était lui-même alarmé, il criait ; Fi ! haro ! fi ! Quand ces représentations populaires prirent un caractère plus séculier, on y introduisit un personnage appelé le Vice, dont la drôlerie principale consistait à étriller le diable avec une latte de bois, semblable à celle de l’Arlequin moderne, à lui sauter sur le dos et, affront suprême, à faire mine de lui rogner les ongles. » — Staunton.

(35) Cette courte scène est ainsi conçue dans l’édition in-quarto de 1600.

bourbon.

Ô Diabello !