Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1873, tome 12.djvu/75

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rable — qu’aucun subside accordé jusqu’ici — par le clergé à ses prédécesseurs.

ély.

— Et comment cette offre a-t-elle été reçue, milord ?

cantorbéry.

— Sa Majesté l’a bien accueillie ; — mais elle n’a pas eu le temps d’entendre — (comme j’ai vu qu’elle l’aurait désiré) — l’exposé détaillé et clair — de ses titres légitimes à certains duchés — et généralement à la couronne et au trône de France, — titres qu’elle dérive d’Édouard, son arrière-grand-père.

ély.

— Et quel est l’incident qui vous a interrompu ?

cantorbéry.

— L’ambassadeur de France, à cet instant-là même, — a demandé audience ; et voici venue, je crois, l’heure — fixée pour sa réception. Est-il quatre heures ?

ély.

Oui.

cantorbéry.

— Entrons donc pour connaître l’objet de son ambassade, — que du reste je pourrais déclarer par une facile conjecture, — avant que le Français en ait dit un mot.

ély.

— Je vous suis ; il me tarde de l’entendre.

Ils sortent.

SCÈNE II.
[La salle du trône dans le palais.]
Entrent le roi Henry, Glocester, Bedford, Exeter, Warwick, Westmoreland, et les gens de la suite.
le roi.

— Où est mon gracieux lord Cantorbéry ?