— Maintenant, milord Hastings, et vous, sir William Stanley, — ne vous étonnez plus si je vous ai amenés ici — dans le taillis le plus épais de ce parc. — Voici la situation : vous savez que notre roi, mon frère, — est ici prisonnier de l’évêque, qui a pour lui — des égards et lui accorde une grande liberté. — Souvent, gardé par une faible escorte, — il vient chasser de ce côté pour se distraire. — Je l’ai averti par un moyen secret — que, s’il veut, vers cette heure, cheminer par ici, — sous couleur de chasser comme d’habitude, — il trouvera ici ses amis, avec un cheval et des hommes, — prêts à l’affranchir de sa captivité.
— Par ici, milord ; c’est par ici qu’est le gibier.
— Non, par ici, l’ami ; vois où sont les chasseurs. — Eh bien, frère de Glocester, lord Hastings, et vous tous, — êtes-vous embusqués ici pour braconner chez l’évêque ?
— Frère, le moment et les circonstances exigent la célérité, — votre cheval attend au coin du parc.
— Mais où donc irons-nous ?
— À Lynn, milord ; et là nous nous embarquerons pour la Flandre !