tendre en personne confirmer ses aveux : — il répétera de point en point — les raisons de son maître.
— Non, je dois rester à genoux ; je suis une suppliante.
— Relevez-vous, et prenez place près de nous… Ne me dites pas — la moitié de votre supplique : vous avez la moitié de notre pouvoir. — L’autre moitié vous est concédée, avant que vous la demandiez. — Exprimez votre volonté, et faites-la.
Je remercie Votre Majesté. — Puissiez-vous vous aimer vous-même et, dans cet amour, — ne pas oublier votre honneur — ni la dignité de votre office ! voilà l’objet — de ma pétition.
Ma dame, poursuivez.
— Je suis sollicitée par nombre de personnes, — et des plus nobles, qui se plaignent que vos sujets — subissent de grandes vexations : des commissions — ont été expédiées parmi eux, qui ont déchiré le cœur — de leur loyauté. Et quoiqu’à ce propos, — mon bon lord cardinal, ils déversent les reproches — les plus amers sur vous, comme promoteur — de ces exactions, le roi notre maître — (que le ciel préserve sa gloire de toute souillure !) n’échappe pas lui-même pour cela — à un langage irrespectueux qui