— Puisse ce souhait vous porter bonheur, milord ! — Car, je le déclare, il est exaucé.
Que toute ma joie — salue cette conjonction !
Je dis amen !
Et tout le monde le dit.
— Les ordres sont donnés pour son couronnement ; — mais cette nouvelle est toute fraîche, et il y a des oreilles — à qui il n’est pas besoin de la raconter. Mais, milords, — c’est une superbe créature, d’un esprit — et d’un extérieur accomplis. Je me persuade que d’elle — descendra sur cette terre quelque bénédiction — mémorable.
Mais le roi — digérera-t-il cette lettre du cardinal ? — Dieu veuille que non !
Morbleu, amen !
Non, non ; — il y a d’autres guêpes qui lui bourdonnent au nez — et qui lui rendront cette piqûre plus sensible. Le cardinal Campéius — est parti furtivement pour Rome, sans prendre congé, — laissant là la cause du roi, et — s’est enfui en hâte, comme agent du cardinal, — pour seconder toute son intrigue. Je vous assure — qu’a ceci le roi a crié : ha !
Que Dieu l’exaspère de plus en plus — et lui fasse crier : ha ! plus fort encore.
Mais, milord, — quand revient Cranmer ?