mettraient à la plus rigoureuse épreuve, s’ils en avaient le pouvoir ; — ce pouvoir, vous ne l’aurez jamais, tant que je vivrai.
Veuille Votre Grâce, — mon très-redouté souverain, me permettre — de prendre la parole pour nous excuser tous. Si son emprisonnement — avait été décidé, c’était — (s’il y a quelque bonne foi dans les hommes) pour mettre l’accusé — à même de se justifier pleinement aux yeux du monde, nullement dans une intention malveillante ; j’en suis sûr, du moins pour moi.
Bien, bien, milords, respectez-le. — Accueillez-le, et traitez-le bien ; il en est digne. — Je puis le dire hautement, si un prince — peut être redevable à un sujet, je — lui suis redevable, moi, pour son affection et pour ses services. — Ne me faites plus de ces embarras, embrassez-le tous ; — par pudeur, milords, soyez amis !… Milord de Cantorbéry, — j’ai a vous présenter une requête que vous ne devez pas me refuser. — Voici : il y a une belle petite fille qui réclame le baptême ; — il faut que vous soyez son parrain et que vous répondiez pour elle.
— Le plus grand monarque aujourd’hui vivant pourrait se glorifier — d’un tel honneur. Comment puis-je en être digne, — moi qui suis votre pauvre et humble sujet ?
Allons, allons, milord, vous voulez épargner vos cuillers (75). Vous aurez deux nobles partenaires, la vieille duchesse de Norforlk et la marquise de Dorset ; vous palisent-elles ? — Encore une fois, milord de Winchester, je vous somme — d’embrasser et d’aimer cet homme.
De tout cœur — et avec l’amour d’un frère.