Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Montégut, Hachette, 1869, tome 6.djvu/364

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ACTE IV, SCÈNE I. 331

4° LE MAIRE DE LONDRES, portant la masse. Puis LE ROI D’ARMES DE LA JARRETIÈRE, dans sa cotte d’armes, portant sur sa tête une couronne de cuivre doré.

5° LE MARQUIS DE DORSET, portant un sceptre d’or et sur sa tête une demi-couronne d’or. Avec lui le COMTE DE SURREY, une couronne de comte sur la tête, portant la verge d’argent avec la colombe. Colliers aux anneaux en forme d’S.

6° LE DUC DE SUFFOLK, dans sa robe d’état, sa couronne en tête, et portant une longue verge blanche comme grand maître de la maison du roi. Avec lui le DUC DE NORFOLK, couronne en tête, portant la verge de maréchal. Colliers aux anneaux en forme d’S.

Un dais porté par QUATRE BARONS DES CINQ PORTS ; sous ce dais, LA REINE, en grand costume royal, la chevelure richement ornée de perles, le front ceint dé la couronne. À chacun de ses côtés, LES ÉVEQUES DE LONDRES et DE WINCHESTER.

La vieille DUCHESSE DE NORFOLK, avec une couronne d’or mêlée de fleurs, portant la queue de LA REINE.

Un certain nombre de DAMES OU de COMTESSES, avec de simples cercles d’or sans fleurs.

SECOND MONSIEUR. — Un cortège royal, je vous en réponds. Ceux-là, je les connais ; — quel est celui qui porte le sceptre ?

PREMIER MONSIEUR. — Le marquis de Dorset, et celui-là avec la verge, c’est le comte de Surrey,

SECOND MONSIEUR. — Un brave et courageux gentilhomme. Celui-ci doit être le duc de Suffolk ?

PREMIER MONSIEUR. — C’est lui-même, le grand maître de la maison du roi.

SECOND MONSIEUR. — Et celui-là, Milord de Norfolk ?

PREMIER MONSIEUR. — Oui.

SECOND MONSIEUR, regardant la reine. — Le ciel te bénisse ! tu as la plus belle figure que j’aie jamais vue. Monsieur, c’est un ange, aussi vrai que j’ai une âme : notre roi possède dans ses bras toutes les Indes ; oui, il possède des Indes plus riches et plus belles que les autres,