don céleste de prophétie, et son trône est entouré de bénédictions diverses qui le proclament rempli-de la grâce divine.
MAcnuFF. — Voyez, qui vient ici ?
MALCOLM. — Un de mes compatriotes [8] : mais je ne reconnais’pas’encore lequel.,
MACDUFF. — Mon ; très-gracieux cousin, soyez ici le bienvenu.
MALCOLM. — Je le reconnais’maintenant : — bon Dieu, : éloignez bien, vile les malheurs qui nous font étrangers les uns aux autres !
ROSS. — Siré, je dis Amen.
MACDUFF.— L’Écosse est-elle.toujours à la même place ?
ROSS — Hélas ! pauvre contrée qui osé à-peine se -connaître ’elle-même ! Elle ne peut être appelée notrémère, . mais notre tombe, cette.contrééoù nul ; n’est vu sourire ; sauf ceux qui ; n’ont aucune connaissance ; où" les sanglots, les soupirs, lés gémissements qui déchirentJ’air retentissent sans être- remarqués ;- où le - plus violent chagrin semblé une ; orise. de nerfs ordinaire ; où Rôn demande à peine pour, qui sohnè’le glas dés morts’ ; où les ; vies des hommes : dé bien expirent avant quelesfleurs, qui sont à leurs çha- ; peaux soient’mortes’ ou seulement languissantes.
MACDUFF. — Oh, rapport trop poétique ; et cependaht’ trop’vrail
MALCOLM-. -^-Quel lest’le plus récent malheur ?’-.Ross.’— Celui-qru’est.âgé".’d’une heurerfait paraîtreridicule son. narrateur ; chaque minute en engendre ; un nouveau..
M’AGSUFF.— :Ooinment-va ma-femmé ?
Rossi — Mais’ bien.
MACDUFF.—Et tous mes enfants ?
Ross.—Bien-aussi ;
MACDUFF-’ ;—’Le tyran tf’àpas’troublé leur paix 1 ? 1