Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Montégut, Hachette, 1871, tome 8.djvu/503

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

couronnement de sa présente Majesté, la reine Victoria, quelques petits fragments de cette pierre furent brisés. [Edition STAUNTQÏÙ)

6. Coïme-KilL un des noms de l’île d’ïona, que l’on nomme en langue écossaise i’île des Druides (tnnis-nan-Druidneach), ou l’île du Cimetière, ou de Colomban (Ii — cholum chilïe). Un certain Monro qui voyagea dans ces îles de l’ouest en 4 549 en a laissé une description assez circonstanciée. Elle nous apprend que cette île contenait un monastère et un couvent de religieuses, élevés et dotés par les anciens rois d’Écosse ; que cette abbaye fut l’église cathédrale des cvèques des îles à partir du jour où ils furent chassés par les Anglais de l’île de Man, siège de la métropole religieuse des îles ; que dans l’intérieur se trouve un grand et beau cimetière où l’on voit trois tombes en forme de petites chapelles sur lesquelles il est écrit : Tumuïus regum Scotiae ; que dans ces monuments se trouvent les restes de quarante-huit rois écossais, et que dans ce cimetière se trouvent en outre la plupart des lignages des Lords des îles. (Extrait de l’édition STATIKTOK.)

ACTE III.

1. Voir nos notes sur Antoine et Cléopâtre.

2. Hécate était" de toute antiquité la reine des sorcières, puisque c’était sous ce nom que Diane était connue aux enfers. Réginald Scott, dans sa. Découverte de la sorcellerie, rapporte que les sorcières avaient, de nuit, des entrevues avec Hérodiade et les dieux païens, et qu’elles couraient à cheval avec Diane, la déesse païenne. Leur reine, ou maîtresse souveraine, est toujours une divinité païenne, Dame Sibylle, Minerve, ou Diane. (TOIXET.)

3. Ce chant est perdu, mais M. Statua ton conjecture qu’il n’était autre que le chant qui se trouve dans une scène correspondante de la Sorcière de Middleton, et que d’Avenant a modernisé dans sa paraphrase de Macbeth. Voici ce chant :

Vois dans Voir

Viens-t’en, viens-t’en^

Hécate, Hécate, viens-t’en..

HÉCATE :

J’y vais, j’y vais, j’y vais,

Avec toute la diligence possible. Maintenant je cours, maintenant je vole, Avec mon doux esprit Malkin.

Oh ! quel délicat plaisir cela est De chevaucher dans les airs

Lorsque la lune brille avec éclat, De chanter, de danser, de badiner, de se baiser ; Par-dessus les bois, ’les hauts rochers et les montagnes, Par-dessus les mers, fontaines de notre maîtresse.