PREMIER FEÈRE :
Du même valeureux service Posthumus
S’est acquitté envers Cymbeline.
Ô Jupiter, toi roi des dieux,
Pourquoi as-tu ainsi ajourné
Les faveurs dues à ses mérites,
Et les as-tu toutes changées-en douleurs ?
SICILIUS
Ouvre ta fenêtre de cristal, regarde en bas,
Et ne fais pas plus longtemps tomber sur une vaillante race.
Tes âpres et puissantes injures.
LA MÈRE :
Jupiter, puisque notre fils est vertueux,
Délivre-le de ses misères.
SICILIUS :
Regardé en dehors de ton palais de marbre ; secours-le I
Ou nous, pauvres mânes, nous accuserons
Ta divinité devant le radieux synode des autres Dieux.
SECOND FRÈRE :
Secours-le, Jupiter ! ou nous formons appel contre toi,
Et nous récusons ta justice.
JUPITER descend ait milieu du tonnerre et des éclairs, assis sur un aigle ; il lance une foudre. Les fantômes tombent à genoux.
JUPITER :
Assez, esprits infimes des basses régions,
N’offensez plus notre ouïe ; chut ! Comment osez-vous, fantômes,
Accuser le Tonitruant, dont la foudre, vous, le savez,
Pointée dans le ciel, s’abat sur toutes les terres rebelles ?
Pauvres ombres de l’Élysée, partez, et reposez-vous