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Page:Shelley - Œuvres poétiques complètes, t3, 1887, trad. Rabbe.djvu/45

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Ou cherche quelque esclave du pouvoir et de l’or, pour en faire le cher compagnon de ton cœur ; ton amitié pourra toucher ce froid bigot, plus tôt que moi ta haine.

Une passion comme celle que j’éprouve ne saurait se diviser ; je hais en toi le manque de vérité et d’amour ; comment pourrais-je alors te haïr ?