Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/72

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alla le rejoindre, et ils rentrèrent ensemble dans la chaumière.

» Pendant ce temps, le vieillard était resté pensif ; mais à l’approche de ses compagnons il prit un air plus gai. Ils se mirent à table : le repas fut promptement terminé. La jeune femme fut encore occupée à arranger la chaumière ; le vieillard se promena en dehors au soleil, pendant quelques minutes, appuyé sur le bras du jeune homme. Rien ne pouvait surpasser la beauté du contraste qu’offraient ces deux excellentes créatures. L’un était vieux, avait des cheveux blancs, et une physionomie qui respirait la bienveillance et la tendresse. La figure du jeune homme était douce et gracieuse, et ses traits