Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 2.djvu/80

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

nourris de graines, de noix, et de racines, que je cueillais dans un bois voisin.

» Je découvris aussi d’autres moyens de les aider dans leurs travaux. Je vis que le jeune homme passait une grande partie de ses journées à ramasser du bois pour le feu de la famille ; pendant la nuit je prenais souvent ses outils, dont je connus bientôt l’usage, et je rapportais assez de bois pour la consommation de plusieurs jours.

» Je me souviens qu’à la première fois, la jeune femme en ouvrant la porte le matin, parut très-étonnée de voir une grande pile de bois. Elle dit quelques mots à haute voix, et le jeune homme accourut, en exprimant aussi sa surprise. Je