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Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/130

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que quand vous avez quitté Genève. Cet hiver a été bien pénible : j’étais tourmentée par une incertitude affreuse ; cependant je me flatte que votre physionomie aura plus de calme, et que votre cœur ne manquera ni de consolation, ni de tranquillité.

» Mais je crains que les mêmes sentimens, qui vous rendaient si malheureux, il y a un an, ne soient encore dans votre cœur ; je crains même que le temps n’y ait ajouté. Je n’ai pas voulu vous affliger à cette époque, où tant de malheurs pesaient sur vous ; mais une conversation, que j’ai eue avec mon oncle au moment de son départ, me force à dé-