Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/154

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rizon ; nous passâmes la rivière de la Drance, dont le cours suit les vallées des plus hautes montagnes, et les sinuosités des collines les moins élevées. Dans cet endroit, les Alpes sont plus près du lac. Nous approchions de l’amphithéâtre des montagnes qui le bornent à l’est ; et le clocher d’Évian brillait au milieu des bois qui l’entourent, sous la chaîne de montagnes qui le dominent.

Le vent, qui, jusques-là, nous avait portés avec une étonnante rapidité, changea au coucher du soleil en une brise légère ; le zéphir ne faisait que rider la surface de l’eau, et agitait agréablement les arbres qui bordent le rivage, et dont les fleurs exhalaient l’odeur