Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/26

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tor, m’enchante plus que toutes ces merveilles. Les montagnes du Switzerland sont plus majestueuses et plus étranges ; mais il y a un charme incomparable dans les rives de ce fleuve délicieux. Vois ce château suspendu sur le précipice ; cet autre dans l’île, presque caché parmi le feuillage de ces arbres charmans ; vois maintenant ce groupe de villageois qui reviennent de leurs vignes, et ce village à moitié caché dans l’enfoncement de la montagne. Oh ! certes, l’esprit qui habite et veille sur ce lieu, a une âme plus en harmonie avec l’homme, que ceux qui vivent sur le gla-