Page:Shelley - Frankenstein, ou le Prométhée moderne, trad. Saladin, tome 3.djvu/36

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nous reçûmes une lettre d’une personne d’Écosse, qui avait eu l’occasion de nous voir autrefois à Genève. Il vantait les beautés de son pays natal, et nous demandait si elles n’auraient pas assez d’attrait, pour nous engager à pousser notre voyage au nord jusqu’à Perth, où il demeurait. Clerval désirait vivement accepter cette invitation ; et, malgré mon horreur pour la société, je voulus aussi voir des montagnes, des torrens, et toutes les merveilles dont la nature se plaît à orner les lieux qu’elle préfère.

Nous étions arrivés en Angleterre au commencement d’octobre, et nous étions alors en février. En conséquence, nous nous déterminâmes à commencer notre