Page:Sheridan - L Ecole de la medisance (Cler).djvu/12

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AVERTISSEMENT


Nous croyons combler une lacune regrettable en donnant aujourd’hui au public une traduction complète et fidèle de l’École de la Médisance. Les traductions antérieures, peu nombreuses d’ailleurs, remontent à une époque trop éloignée ou sont trop peu répandues, pour qu’il ne fût pas utile de refaire un travail insuffisant ou ignoré. Nous ne parlons pas, bien entendu, des pâles copies de ce chef-d’œuvre, ni des pastiches oubliés, tels que les Deux Neveux, les Portraits de Famille, le Tartuffe de Mœurs, etc., qui ont paru jadis sur la scène française.

On trouvera, jointes à notre traduction, une notice biographique succincte sur Sheridan, une analyse critique de la pièce, et des notes qui nous ont semblé nécessaires à la parfaite intelligence du texte. Nous n’avons pas jugé à propos de donner le prologue de Garrick ni l’épilogue de Colman, indépendants de l’ouvrage, et qui n’offrent plus actuellement le moindre intérêt.

Nous ne doutons pas que cette traduction nouvelle, où nous avons essayé, tout en respectant scrupuleusement la pensée et les intentions de l’auteur, de