Aller au contenu

Page:Sicard - La Mort des Yeux, 1907.djvu/102

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Paula se gante lentement avec l’air de savourer encore la douceur de se trouver très deux, au milieu de beaucoup d’autres, dans ce petit chalet de bois clair, amusant comme ces maisons de poupée que l’on rapporte d’ici et dans lesquelles ont passé les âmes fondantes des montagnes et des Robinsons.

Dehors, en face la forêt qui finit, le grand espace qui découvre l’agglomération des petites stations d’eaux et des villages français, appuyés aux rives du Léman, s’embue et nous prenons le chemin que trace le soir.