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Page:Sicard - La Mort des Yeux, 1907.djvu/106

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que rien ne m’empêche de me croire seule !

Le temps a fait pour votre amour ce que le mistral a fait pour les feuilles ; il a tout chassé devant lui et il n’y a plus l’empreinte de nos pas dans le vide qui reste !

Revenez vite dire à votre Resey qu’elle a mal rêvé !

Maintenant vous n’avez besoin que de continuer un régime appris. Vous verrez comme je serai une bonne petite infirmière. Je roulerai des bandes de toile, je préparerai des compresses chaudes pour vos yeux et je vous ferai la lecture ! Vous verrez, vous verrez ! Je mettrai un joli tablier blanc et vous croirez être encore à la Clinique.

Seulement ce sera une clinique